The Fall intégrale saisons 1, 2, 3 Test Critique Avis de la Série

Test The Fall intégrale saisons 1, 2, 3


– Un Film. Un Avis. Par Blurayenfrançais.com –
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– Synopsis –
La série suit une enquête du Service de police d’Irlande du Nord (PSNI en anglais pour Police Service of Northern Ireland) sur une série de meurtres récents. Après 28 jours d’investigations sans résultats, la PSNI fait appel au Superintendant Stella Gibson de la Metropolitan Police Service pour réexaminer le dossier.

 

– Informations –
De Allan Cubitt. Visionné le 25.08.2025
3 saisons. 17 épisodes.
Avec Gillian Anderson, Jamie Dornan.

– Critique subjective –
Au delà d’un casting formidable, des acteurs de premier ordre aux seconds rôles, ce sont la minutie d’écriture et l’insoutenable pan psychologique qui demeurent exceptionnels. Jamais un serial killer n’avait suscité autant d’empathie ou presque. Jamie Dornan s’avère tellement brillant en sadique d’une intelligence rare, donnant du fil à redordre à une Gillian Anderson, douce mais ferme, aux émotions acérées. Il en résulte une enquête étouffante ne laissant jamais de répit de savoir où l’histoire aboutira. Des cliffhangers et des twists se tiendront jusqu’à la fin. Jamais une série n’aura su insuffler autant de charisme sur des mêmes événements, horribles et intensément marquants. Des horreurs de vie comme motrices. Un tête à tête entre deux humains aux antipodes, et pourtant similaires à bien des égards. Une série indispensable pour les amateurs du genre.
______ Note : ______ 5 sur 5 ______

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!!! Attention Spoiler !!!

Explicitation de la fin :
Paul, son obsession étant le pouvoir, le mal et le sadisme, a décidé de se donner la mort plutôt que de subir la peine de prison à perpétuité (en hôpital psychiatrique), le libérant de fait du poids de la justice et refusant de se plier à la réussite de Stella. En revanche, de par son choix, il la condamne, elle, à la peine de mort (lente et psychologique), Stella le sait, dépitée, seule (à la fin), prisonnière de son mal, en possession du fameux billet de banque « celui qui n’aime pas demeure dans la mort ». Paul a jeté volontairement et visiblement ce message d’adieu, pour piéger Stella, incapable d’aimer.
Il avait prévu. Il savait. C’est pourquoi il s’en est pris à ses nouveaux bourreaux (autres que celui de sa jeunesse) lors du dernier interrogatoire. Ces derniers ayant pointé du doigt l’invisible (comme il le dit à son psychiatre) sans compassion, la souffrance qui l’avait heurté toute sa vie. De même, dans un élan de fraternité, il a emporté son camarade d’incarcération, comme pour le libérer de son destin. La mort comme libératoire.
La violente agression du psychiatre sonne comme une vengeance de la psychanalyse, un donné pour un rendu. Il ne pouvait le guérir de son aveu.
Certaines interrogations resteront une richesse du récit, a-t-il été réellement amnésique ? Ne souffrait-il pas d’un trouble de la personnalité multiple ?
Selon moi, il n’était pas amnésique, il a abandonné clairement son combat lorsque les enquêteurs l’ont piégé avec un assassinat antérieur à la période (faussement) oubliée. Et en toute logique, il devait souffrir d’un trouble dissociatif, il le dit “je ne reconnais pas ce corps”.
Un focus mérite aussi sa place, l’infirmière Keira. Il s’agira de l’unique esquisse de “normalité”, dévoilant une facette d’humanité chez Paul, elle, et sa fille Olivia d’ailleurs.
Les deux ayant su porter sur lui un regard neutre, bienveillant, celui dont il avait besoin pour (sur)vivre et être l’humain qui se cachait derrière le monstre.
La série pointe une réalité, Paul, était-il coupable ou victime ? A méditer.

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